Grand Angle Défense & Sécurité

Avec pour modératrice Hawa-Léa Sougouna, directrice du programme de conférences au Coges, le panel réunissait trois acteurs de la défense particulièrement à même d’aborder le sujet des opérations dites multi-domaines (MDO pour « Multidomain Operations ») aux Etats-Unis et au sein de l’OTAN, et M2MC en France pour multi-milieux, multi-champs : Lieutenant-colonel Bradley Cooper, Commandant du 194e bataillon de soutien de l’armée de Terre américaine déployé à Camp Humphreys à Pyongtaek en Corée du Sud ; Dr. Michael Shurkin, chercheur affilié à l’Atlantic Council ; et Colonel Emmanuel Devigne, Chef Pôle Multi-Champs au Centre de Doctrine et d'Enseignement du Commandement au sein du Commandement du Combat Futur. Avant d’aborder la question du soutien des opérations multi-domaines (MDO), Hawa-Léa Sougouna a orienté la discussion pour expliquer ce que couvre le MDO et dans quelle mesure ce concept s’avère transposable parmi tous les alliés des pays de l’OTAN.
Cubic a été fondé il y a soixante-dix ans aux États-Unis et est connu pour ses innovations dans les secteurs du transport et de la défense. Fournisseur principal de l’OTAN en matière de systèmes d'entraînement en conditions réelles (LTS pour « Live Training Systems »), Cubic a « déployé plus d'un quart de million de systèmes sur plus de vingt-cinq terrains d'entraînement au combat (…) dans trente-trois pays » (1). Sa branche européenne, Cubic Defence UK, « fournit des solutions technologiques pour le commandement, le contrôle, la communication, l'informatique, le renseignement, la surveillance et la reconnaissance (C4ISR), ainsi que la formation ». Elle fournit également « un écosystème tactique de tir LVC [pour « Live, Virtual and Constructive »], améliorant les compétences en matière de tir à balles réelles grâce à des solutions d'entraînement immersives » (2). L'interview relatée ci-dessous se concentre sur ce dernier point et sur les défis de la formation dans le contexte de la transformation de la guerre dans le domaine terrestre et en particulier en ce qui concerne l'artillerie face au retour combiné de la guerre de haute intensité et de l’emploi inédit de technologies de rupture innovantes. Pour aborder ces questions : Andrew Gales et Martyn Armstrong.
Darius Antanaïtis a rejoint la société lituanienne Ostara en 2015 en tant que directeur « Business development » avant d’en prendre la direction deux ans plus tard. Il est l’un des quatre actionnaires constituant la start up nouvelle génération Ostaralab créée en ce début d’année 2023. C’est notamment à la lumière de sa propre expérience dans l’infanterie et de ses déploiements en Afghanistan et en Irak que certains des concepts sous-tendant le développement de la double ligne de produits aujourd’hui proposée par Ostaralab ont vu le jour. Dans l’entretien ci-dessous, il nous explique l’avancée des recherches d’Ostaralab, jeune société localisée à Vilnius, et la stratégie sous-tendant son développement. En premier lieu, le concept Krampus Mk1 est né en partie (« à hauteur de dix pour cent » précise le PDG d’Ostaralab) d’un financement du fonds européen de développement régional en 2020. Trois ans plus tard, Ostaralab peut mettre en avant une solution prête à l’emploi et déclarer « mission accomplie » avec la mise au point de son véhicule tout-terrain Krampus, « véhicule électrique hybride à usage spécial pour la sécurité, la défense ou les besoins industriels » ...
Synthèse de la conférence iDeaS du 20 juin 2023 - Comment les nouveaux développements en matière d'énergie durable peuvent-ils apporter des réponses au secteur de la défense ? Les défis de la transition énérgetique pour le secteur de la défense sont importants, alors que l'armée doit s'efforcer de réduire les émissions et d'agir dans un monde en proie à diverses crises climatiques tout en maintenant le même niveau d’efficacité opérationnelle. Lors de l'e-conférence COGES EVENTS du 20 juin 2023 intitulée "How can new developments in sustainable energy bring game changing answers to the defence sector", un panel réunit deux experts sur le sujet, à savoir : • le Dr. Constantinos Hadjisavvas, chef de projet des programmes financés par l'Union européenne au sein de l’Agence européenne de défense • le Général (R) Tom Middendorp, ancien chef d’Etat major de la défense aux Pays-Bas et actuel président du Conseil militaire international sur le climat et la sécurité Les modérateurs de ce panel étaient le Commandant Raphaël Danino-Perraud, officier commissionné auprès du bureau « Recherche et Capacité » du Service de l’énergie opérationnelle du ministère des Armées et Hawa-Léa Sougouna, responsable des conférence pour COGES EVENTS.
Points forts de l‘e-conférence iDeaS by COGES EVENTS du 18 avril 2023 intitulée « Coopération capacitaire : une perspective tri-nationale » : l’objectif de cette discussion était de comparer l’approche américaine de remontée en puissance industrielle ( « surge production capacity ») - avec en particulier l’accent mis spécifiquement sur certaines capacités industrielles par l’administration Biden au travers des « Defense Production Act » et l’approche allemande de rupture stratégique (« Zeitenwende ») par allusion au discours du Chancelier allemande Olaf Scholtz prononcé le 22 février 2022 lequel prenait acte d’un « changement d’époque ».
Experte reconnue de la fabrication numérique et de l'impression 3D, Tali Rosman est devenue en 2020 PDG d'Elem Additive chez Xerox. Elle décrit cette expérience comme son « accomplissement le plus important », puisqu'elle a été chargée de créer de toutes pièces une nouvelle entreprise, Elem Additive, et de lancer un tout nouveau produit, l'ElemX. Elle est de fait connue dans le domaine militaire pour avoir travaillé avec la « Naval Post Graduate School » afin de tester la toute première imprimante 3D à projection de métal liquide installée en juillet 2022 sur un navire de la marine américaine, l'USS ESSEX, alors qu'il était déployé en mer. Dans cet entretien, elle décrit l'état de l'art de l'impression 3D métallique, ses avantages et ses inconvénients, et les perspectives qu'elle entrevoit dans ce domaine révolutionnaire.
Dans cet entretien, Robert Nioa, CEO du Groupe NIOA, explique l'évolution et la vocation d'une entreprise familiale née au début des années soixante - et qui fête cette année son cinquantième anniversaire -, devenue aujourd'hui non seulement le portail de plus de cinquante partenaires internationaux, mais aussi le plus grand fournisseur privé d’Australie dans le domaine des armes légères, des munitions et produits connexes pour les marchés militaire, policier et commercial australiens et néo-zélandais. Une société en phase avec la volonté des forces armées australiennes de renforcer leur autonomie et souveraineté dans ce domaine et de pouvoir contribuer à la chaîne d’approvisionnement de leurs partenaires et alliés..
L’ingénieur général de l’armement Walter Arnaud, directeur adjoint du Service des affaires industrielles et de l'intelligence économique au sein du ministère des Armées, explique les avancées concrètes mises en œuvre pour assurer la transition de la base industrielle et technologique de défense d’un dimensionnement au juste besoin vers une économie de guerre réversible.
Le retour d'un conflit de haute intensité en Europe a un impact majeur sur la manière dont les pays de l'OTAN reconsidèrent leurs politiques en matière de stocks militaires. Lors de la e-conférence iDeaS by COGES EVENTS intitulée « Les stocks militaires au sein de l'OTAN : quels défis pour l'industrie de défense ? », tenue le 21 mars, trois experts internationaux se sont penchés sur cette question spécifique.
Jouslin-de-Noray
Directeur central de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) depuis 2020, le général Christian Jouslin de Noray nous livre ici sa vision d’une stratégie de soutien des équipements terrestres incrémentale et d’une politique de stocks réaliste permettant à nos armées d’acquérir la profondeur industrielle indispensable à tout scénario de haute intensité.
Jouslin-de-Noray